Journée technique : Chimie de rupture pour les batteries

A l’heure de l’électrification de la mobilité, du développement croissant des énergies renouvelables intermittentes et de la production exponentielle de biens électroniques, le marché des batteries est d'une importance cruciale à l'échelle mondiale. De nouvelles filières industrielles émergent en Europe, soutenues par différentes initiatives industrielles et incitations publiques.

Si certaines technologies de batteries sont déjà matures et déployables à grande échelle, elles présentent toutes des limites, principalement en termes de densité énergétique, de puissance spécifique, de durée de vie ou de sécurité. Il est ainsi nécessaire de maintenir les efforts de recherche et d’innovation en faveur de systèmes électrochimiques plus performants. Cela passe par le déploiement de nouvelles chimies (tout-solide, Na/K-ion, organiques, etc.), l’élaboration de matériaux avancés (électrodes, liants, etc.) mais aussi par le développement de nouvelles approches pour la caractérisation et la modélisation des systèmes.
Au-delà de la recherche de performances améliorées sur le plan technique, il est indispensable de considérer également la criticité des matières premières constitutives des cellules électrochimiques (cobalt, lithium, nickel, cuivre…). Cela implique, d’une part, de tenir compte des problématiques d’approvisionnement en métaux critiques, et d’autre part, de se questionner sur la possibilité d’une substitution ou de réduction de la matière première.

MOTS-CLÉS : 

BATTERIES, ELECTROCHIMIE, MATERIAUX ACTIFS, ELECTRODES, INTERFACES, ADDITIFS, METAUX CRITIQUES, MODELISATION, CARACTERISATION, ENERGIE, PUISSANCE, MOBILITE, STOCKAGE

PROGRAMME

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