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Angélique Jallais

Chargée de projets et innovation

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Usine Eco-efficiente

L'axe stratégique "Usine éco-efficiente" recouvre l'ensemble des activités qui visent à améliorer la compétitivité et la performance environnementale des systèmes de production.

Cet axe vise à développer des procédés compétitifs et performants d’un point de vue environnemental. En plus de la viabilité technico-économique, les critères de durabilité seront déterminants, à savoir la sobriété matière et énergétique ainsi que des émissions et impacts environnementaux minimaux, tout en permettant une forte circularité des produits et sous-produits.

Cet axe s’adresse autant à la conception de nouveaux procédés, qu’à l’amélioration des unités existantes ainsi qu’à l’optimisation de leur conduite (contrôle/commande). 

Le pôle accompagne tant les développeurs de briques technologiques (instrumentalistes, équipementiers) que les industriels qui conçoivent et optimisent leurs procédés.

 

Les objectifs du pôle à travers cet axe sont ainsi :

 

  • De concourir à l’innovation pour concevoir les briques technologiques et procédés de demain;  
  • D’accompagner les sites industriels dans leur transition écologique via le déploiement des technologies visant la sobriété matière et énergétique, la décarbonation des activités et la minimisation/maitrise des rejets.

 

 

 

 

Enjeux

Le développement de procédés éco-efficients passe par la mise en œuvre de méthodes et d’outils d’analyse, ainsi que par l’amélioration ou la création d’équipements.

Les enjeux sont donc :

  • Le maintien des activités industrielles sur un territoire en maintenant la compétitivité de l’industrie française, notamment au niveau énergétique;
  • La performance environnementale des procédés tout en maintenant leur efficacité : limitation de la consommation d’eau et d’énergie, sous-produits valorisables, fumées industrielles moins chargées en polluants ou contaminants, réduction des émissions de CO2.

 

Le développement de nouveaux procédés industriel (ou amélioration de procédés existants) pour des émissions et impacts environnementaux minimaux nécessite :
  • Le développement de procédés plus performants en termes de consommation d'énergie et de matière : via de nouvelles voies catalytiques, intégration énergétique, intensification des procédés;
  • L’utilisation et la transformation de la biomasse (en remplacement de la matière première fossile) pour la production de produits bio-sourcés : nouveaux procédés extractifs ou catalytiques, biotechnologie industrielle, procédés hybrides (chimie/biotech); 
  • La digitalisation des procédés (industrie 4.0) dans les phases de développement et d’opération : l'utilisation de capteurs intelligents, d’outils de traitement de données (dont intelligence artificielle), jumeaux numériques, automatisation des unités;
  • Le recours aux énergies renouvelables : production de chaleur et d’énergie à partir de combustibles renouvelables (biométhane, hydrogène vert, biomasse, etc), électrification des procédés;
  • Le traitement des effluents industriels : valorisation de sous-produits / co-produits, réutilisation des solvants, des eaux usées.

 

Cet axe est fortement articulé avec l’ensemble des autres axes de la feuille de route.

Ruptures prioritaires

  1. La décarbonation des procédés et sites industriels;
  2. Les technologies des procédés (en lien avec l’axe "Nouveaux matériaux et nouveaux produits");
  3. Les technologies d’analyse, de suivi et de contrôle et intelligence numérique (modélisation, BIG DATA, IA, etc.);
  4. La gestion des rejets et sous-produits (en lien avec les axes Préservation des ressources eau, air, sol et Valorisation des produits en fin de vie et sous-produits).