Nouvel acteur majeur de la recherche et de l’innovation en agriculture, alimentation et environnement, INRAE est né le 1er janvier 2020 de la fusion de l’Inra et d’Irstea. INRAE devient par sa taille et l’étendue de ses domaines de recherche le premier organisme de recherche spécialisé au monde en agriculture, alimentation et environnement.
L’humanité et la planète font face à un changement global qui crée de nouvelles attentes vis-à-vis de la recherche : atténuation et adaptation au changement climatique, sécurité alimentaire et nutritionnelle, transition des agricultures, préservation des ressources naturelles, restauration de la biodiversité, anticipation et gestion des risques…C’est dans l’objectif de mieux appréhender ces défis et de construire une recherche d’excellence au service de la production de connaissances, de l’enseignement, de l’innovation, en appui aux politiques publiques, que l’Inra – institut national de la recherche agronomique et Irstea – institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture, ont fusionné le 1er janvier pour laisser place à l’Institut national de recherche pour l’agriculture l’alimentation et l’environnement (INRAE).
Grâce à la complémentarité des disciplines et des compétences à la fois technologiques et scientifiques présentes au sein des deux structures scientifiques, INRAE a pour objectif de devenir l’un des leaders mondiaux de la recherche pour répondre aux enjeux sociétaux :
S’y ajoutent des enjeux plus territorialisés qui incluent les conditions de vie et de rémunération des agriculteurs, la compétitivité économique des entreprises, l’aménagement des territoires, l’accès à une alimentation saine et diversifiée pour chacun.
Aboutissement d’un processus de fusion engagé en février 2018 avec les Ministres chargés de la Recherche et de l’Agriculture, la création de ce nouvel EPST – Etablissement Public à Caractère Scientifique et Technologique – est le résultat d’une forte collaboration avec les différentes communautés de travail des deux instituts pendant près de deux ans, nourrie au préalable d’une réflexion autour des fortes synergies et du potentiel de recherche rendus possibles par ce rapprochement.